Analyse Élémentaire des Métaux Lourds
L'analyse des éléments et des métaux traces peut être réalisée conformément à la Pharmacopée USP 232 ou à la Ph. Eur. 2.4.8, ou selon les exigences spécifiques du client.
Le terme "métaux lourd" n'est pas scientifiquement bien défini. Différents éléments peuvent être classés ici en fonction des critères de classification (densité, nombre de périodes, etc.). Techniquement, tout métal ayant une densité supérieure à 5 g/cm3 est considéré comme un métal lourd. Les "métaux lourds" désignent généralement des éléments toxiques, cependant, cela n'est que partiellement vrai, car de petites quantités d'éléments essentiels à la vie humaine font également partie de cette catégorie.
Si aucun test n'est effectué pour un métal lourd spécifique, la source la plus courante de preuve provient de la réalisation d'un test de limite. Après traitement, le métal lourd est complexé avec du thioacétamide ou précipité sous forme de sulfure. Ensuite, on compare la coloration résultante de la solution d'échantillon à celle d'une solution de plomb de référence.
Ces tests de limite constituent encore la majorité des tests pour les métaux lourds dans les Pharmacopées nationales et internationales actuelles (par exemple, Ph. Eur. 2.4.8 ou USP <231>). Ainsi, il est possible de faire seulement une déclaration semi-quantitative sur la teneur totale en métaux lourds dans l'échantillon, et en plus, seulement pour les métaux lourds qui forment effectivement des complexes ou des sulfures de couleur foncée.
Les tests spectroscopiques ne se trouvent que dans des monographies et des méthodes individuelles (par exemple, le nickel dans les polyols et les huiles, le plomb dans le sucre) à ce jour.
Il n'y a pas de signe de changement prochain concernant les méthodes dans la Ph. Eur. et JP. Cela contraste avec la Pharmacopée américaine.
L'USP énumère des valeurs limites pour 15 métaux lourds. Il convient de noter qu'il n'est pas toujours nécessaire d'étudier tous ces éléments. Après une estimation basée sur le risque, la détermination est limitée aux éléments qui pourraient se retrouver involontairement dans le produit final, soit par des méthodes naturelles, soit par ajout (par exemple, catalyseurs). Les "mauvais 4", à savoir l'arsenic, le plomb, le cadmium et le mercure, qui doivent toujours être intégrés à l'évaluation des risques, sont exclus de cela.
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